Lorsqu’un contenu vous porte préjudice — un avis diffamatoire, une photo publiée sans votre accord, ou une fiche Google injustifiée — il est légitime de vouloir le faire supprimer.
Mais qu’en est-il du rôle des plateformes comme Google, Facebook ou Trustpilot ?
Sont-elles obligées de supprimer un contenu sur demande ? Quels sont leurs devoirs légaux ?
Dans ce guide, Webisbetter vous explique de manière simple les obligations des plateformes face aux demandes de suppression, et comment ces obligations s’appliquent dans la pratique.
Les grandes plateformes en ligne sont soumises à plusieurs textes de loi qui encadrent la modération et la suppression de contenus :
Toute personne peut demander la suppression de ses données personnelles publiées sans son consentement. C’est ce qu’on appelle le droit à l’effacement ou droit à l’oubli.
Elle impose aux hébergeurs et plateformes d’agir promptement dès qu’ils sont informés d’un contenu illicite.
Il renforce les obligations de transparence, de modération et de retrait de contenus pour les grandes plateformes. Les géants du web doivent désormais répondre plus rapidement aux signalements et mettre en place des procédures accessibles.
Lorsqu’elles reçoivent une demande de suppression (par mail, formulaire ou procédure interne), les plateformes doivent :
En pratique, certaines plateformes comme Google ou Meta disposent de formulaires officiels pour centraliser ces requêtes.
Google applique ses obligations légales via plusieurs outils :
En cas de refus injustifié, il est possible de saisir la CNIL ou d’entamer une procédure juridique.
Les plateformes ne sont pas obligées de supprimer tous les contenus sur simple demande.
Elles doivent trouver un équilibre entre le droit à la liberté d’expression et le droit au respect de la vie privée.
Certaines suppressions nécessitent donc une analyse juridique approfondie, notamment dans les cas d’avis négatifs non diffamatoires, d’articles de presse ou de critiques professionnelles.
C’est pour cette raison que l’accompagnement d’un expert ou d’une avocate est souvent nécessaire pour formuler une demande solide et conforme au droit.
Chez Webisbetter, nous formulons et suivons les demandes de suppression auprès des plateformes dans le respect du cadre légal.
Chaque cas est vérifié juridiquement par notre partenaire, Maître Louise Boulet, avocate au barreau de Paris spécialisée en droit du numérique.
Nos interventions couvrent :
Résultat : une suppression rapide, justifiée et conforme au cadre légal européen.